Ex
chanteur-guitariste d’un groupe de
rock aux intentions
affirmées (les Worldmasters), conteur itinérant,
parolier de variété, tenancier
d’un sex-shop toulousain pendant une semaine – le
délai minimum, d’après lui,
pour que cela figure dans une notice biographique –,
Jean-Claude Dunyach, né le
17 juillet 1957 à Toulouse, possède
déjà, on le voit, une solide
expérience de
la vie. Cependant, ces activités diverses ne l’ont
pas conduit à la
marginalité, puisqu’il affiche
également un doctorat en mathématiques
appliquées à l’utilisation des
super-ordinateurs, et qu’il est ingénieur
à
Airbus depuis 1982.
Auteur d’une centaine de
nouvelles de
Science-Fiction dont neuf ont été
rassemblées dans le recueil Autoportrait
(1986), sept dans le
roman/recueil Voleurs de Silence
(1992), tandis que les autres trouvaient refuge chez
l’Atalante (plusieurs
recueils parus ou à paraître). Il a aussi
écrit plusieurs romans parus au
Fleuve Noir, dont Etoiles mortes
—
réédité chez J’ai lu
— qui s’est vu doté
d’une suite écrite en
collaboration avec Ayerdhal, Etoiles
Mourantes
(J’ai lu, Millénaire — Grand
Prix de la Tour Eiffel 1999).
Jean-Claude Dunyach
utilise ses connaissances informatiques pour les appliquer à
l’écriture ;
on lui doit en effet Analyseur,
un programme d’analyse stylistique
particulièrement
performant puisqu’il a obtenu en 1984 le Grand Prix de la
science-Fiction
Française pour Les Nageurs de sable,
suivi de quatre prix Rosny, d’un prix Ozone et d’un
prix de l’Imaginaire.
Certains prétendent que c’est
l’ordinateur qui aurait dû recevoir ces
prix…